Radicalisation, violence et (in)sécurité. Rapport international de recherche

Radicalisation, violence et (in)sécurité. Rapport international de recherche
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Direction du projet – Centre pour le dialogue humanitaire (HD)
Chef de projet et Directeur scientifique
Reda BENKIRANE, Sociologue, chercheur associé au Centre on Conflict, Development and Peacebuilding(CCDP) de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève), au Centre Jacques Berque (CNRS USR 3136, Rabat, Maroc) et membre de l’Institut de Recherches Philosophiquesde Lyon (IrPhiL, université de Lyon). Reda Benkirane a oeuvré en tant que Directeur scientifique pour lecompte de HD.

Chef de projet adjointe et Coordinatrice opérationnelle
Soline AUBÉ

Directeur régional
Alexandre LIEBESKIND

Coordinatrice régionale, Afrique francophone
Constance VIDEMENT


TABLE DES MATIÈRES
Introduction : une recherche « épique, atypique et stratégique »
1. Enjeux des perceptions
2. Process de l’enquête

I. ÉTAT ET CITOYENNETÉ, RELIGION ET IDENTITÉ
1. L’État, étendue géographique et profondeur historique
1.1 Esclavage et servilité : les variables cachées de la radicalisation ?
1.2 Quelques questions-clés au sujet de l’État
2. L’État, normes et formes
2.1 Les États du Sahel : trois dénominateurs communs
2.2 La radicalité à l’ère de la globalisation
3. Le religieux, nappe dormante et courants porteurs
3.1 Une islamisation en trois phases
4. Le religieux, expression politique et demande de citoyenneté

II. RELATIONS INTERCOMMUNAUTAIRES ET TRANSFRONTALIARITÉ
1. La frontière ou la bordure créatrice, génératrice de liens et de biens
1.1 Richesse culturelle et sociodiversité : la frontière comme zone de brassage
1.2 Par-delà l’économie de subsistance : la frontière comme zone de relative abondance
2. Frictions communautaires sur fond d’écroulement du mode de vie nomade
3. Une vie quotidienne soumise aux conflits, aux flux nocifs et à la corruption
3.1 La région transfrontalière comme point culminant des déséquilibres
3.2 Une périphérie à repenser, un rapport à l’administré à restaurer

III. RADICALISATION : INDICES ET PROCESSUS
1.Essai de définition, éclairage démographique
1.1 La radicalisation comme pharmakon : remède soignant et/ou poison mortel
1.2 Mode de croissance
1.3 Le facteur démographique
2. L’expression religieuse de la radicalisation
2.1 Fondamentalisme religieux et violence : le risque des raccourcis
2.2 Une « case violence » activable
2.3 L’effondrement du système traditionnel d’enseignement religieux : terreau de violence
3. De la guerre sémantique : la portée des « signifiants flottants »
3.1 Le choix des mots : impact sur les conflits et compréhension de l’adversaire
3.2 Jihad(isme) et (in)sécurité : qui parle de quoi ?
4. Pratiques (in)sécuritaires et (in)humanitaires : face à la violence de l’extrême
4.1 Violence hypnotique et cruauté sidérante
4.2 Risque d’une « sale guerre »

IV. RÔLES DES FEMMES ET DES JEUNES
1. Poids démographique contre subordination sociale
2. Les femmes, victimes/actrices en première ligne : vers un changement des ordres sociétaux
2.1 Perceptions de leur vulnérabilité
2.2 Leur rôle protecteur
3. Les jeunes, maillon faible et essentiel de l’« économie de la terreur »
3.1 « À quoi rêve-t-on ici quand on a 20 ans ? »
3.2 L’accès impossible à la normalité socioéconomique : attrait potentiel de l’extrémisme
3.3 L’impasse de la dé-radicalisation
3.4 La solution à l’échelon individuel

V. QUE FAIRE ?

ADDENDA : ÉCLAIRAGES THÉMATIQUES ET STATISTIQUES
I. Étude statistique sur les perceptions des habitants des régions frontalières du sahel, par Rachid ID YASSINE
II. La « dé-radicalisation » : panacée ou paravent ? par Hervé GONSOLIN
III. Alliance stratégique. La part des femmes dans l’implantation des jihadistes au mali, par Gwenola POSSÉMÉ-RAGEAU
IV. De la viscosité des régions transfrontalières du sahel. Pour une approche profonde de la question sécuritaire, par Pierre-Michel JOANA
V. Des régimes de sécurité au sahel : l’état en question, par Jean-François BAYART
VI. Justice transitionnelle au sahel. Vers une nouvelle logique, par Pierre Hazan
VII. Un choc des perceptions : la migration clandestine comme quête de sécurité, par Ibrahima GUISSÉ



 

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